Publié dans Politique

Assemblée nationale - Les députés désormais privés de gardes du corps  

Publié le mercredi, 02 avril 2025

Politique de compression des dépenses en application à la Chambre basse. En raison d'une réduction du budget adoptée dans la Loi de finances initiale (LFI) pour l'année en cours, les gardes du corps qui assuraient la protection des députés ont été retirés. Dès la semaine dernière, les membres des Forces de l'ordre qui étaient assignés à cette tâche ont été rappelés à leur corps d'origine. Désormais, seuls les membres du Bureau permanent, notamment le président de l'Assemblée nationale, bénéficient toujours de cette protection, en vertu de son statut de chef d'institution. Après l’octroi d’office des véhicule tout terrain, voici donc un nouveau privilège (budgétivore) qui est retiré aux parlementaires Cependant, les gardes du corps en retournant dans leur service devront, enfin, participer pleinement à la protection de la population.

Cette mesure fait partie des ajustements budgétaires appliqués suite à la réduction décidée lors de l'adoption de la LFI 2025. Le démantèlement du dispositif de protection pour les députés s'inscrit dans une politique plus large de restrictions budgétaires. Il est à noter que bien que les gardes du corps ne soient pas obligatoires pour les parlementaires, ceux-ci peuvent toujours formuler une demande pour des raisons de sécurité qui sera examinée par l'Assemblée nationale. Cependant, le coût financier de cette mesure incombera à l'institution elle-même.

Cette décision s'inscrit aussi dans le cadre de la stratégie gouvernementale visant à réduire le budget de chaque institution publique afin de canaliser les ressources vers les grands projets de développement. Les ministères et institutions sont ainsi soumis à des restrictions budgétaires pour garantir la réalisation des objectifs nationaux de développement. La première session parlementaire ordinaire prévue au mois de mai sera l'occasion pour les députés de se pencher sur la Loi de finances rectificative (LFR), avec la possibilité d'apporter des amendements et propositions pour optimiser le fonctionnement de la Chambre basse. Les débats à venir promettent d'être cruciaux pour déterminer les priorités budgétaires dans un contexte de restrictions financières.

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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